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Meeting européen au Cirque d’Hiver

Retour sur le meeting européen au Cirque d’Hiver avec Martin Schulz.

Intervention de Martin Schulz, notre candidat

Martin Schulz est revenu sur son histoire personnelle qui a largement marqué son engagement politique. Il est né dix ans après la 2e guerre mondiale au coeur de l’Europe dans le triange Aix-la-chapelle, Liège, Maastricht, une zone à cheval sur des frontières si européennes.

L’Europe, cette idée que d’anciens ennemis construirent ensemble une paix durable, sereine, m’anime depuis toujours.

Objectif de Martin Schulz Président de la Commission : Donner la place à la jeune génération dans la société européenne.

Il est revenu également sur la nécessité de se battre pour la jeunesse, qui lance actuellement un «cri de désespoir»

Il faut tout faire pour que cette génération ne soit pas une génération perdue. Il faut qu’elle reprenne espoir.

Il a rappelé les effets dévastateurs de la crise : 26 millions d’européens au chômage, 120 millions exposés au risque de pauvreté.

Mais cette crise ne doit pas nous amener à demander moins d’Europe, au contraire :

La souffrance des européens m’indigne mais la réponse n’est pas non à l’Europe mais oui à une meilleure Europe, qui protège les européens, qui se bat sur la scène internationale. Ce n’est pas en écoutant les fausses promesses des populistes, ceux qui veulent détricoter l’Europe en dépît du bon sens.

et d’ajouter : « c’est en votant socialiste que nous porterons l’Europe, et avec la France, plus haut. C’est ce qu’il faut faire le 25 mai. »

Martin Schulz a mis l’accent sur la nécessité d’une Europe plus démocratique car aujourd’hui, l’Europe s’est détournée des citoyens.

L’Europe doit être au service des citoyens, être proche d’eux, c’est comme ça que nous pourrons avancer, comme pour l’union bancaire, une grande victoire du Parlement européen.

Notre candidat a également insisté sur la priorité à donner à la lutte contre le dumping social au sein même de l’Europe.

La liberté de mouvement est une de nos richesses, de nos forces, elle ne doit pas être exploitée par des employeurs peu scrupuleux, mais au contraire être respectée.

Martin Schulz s’est engagé à réécrire le texte de la directive sur les travailleurs détachés s’il est élu, et s’est également engagé sur la mise en place d’un salaire minimum dans chaque pays membre de l’UE, proportionnel au PIB.

Il s’est également engagé à faire en sorte que pour les entreprises, le pays du profit soit également le pays où l’on paye des taxes.

Son combat principal sera de relancer la croissance, notamment en s’appuyant sur les PME :

Il faut donner aux PME les capacités d’avancer, les soutenir, en leur assurant de meilleures conditions d’accès au crédit, les protéger face à la mondialisation.

Abordant le sujet des négociations entre les États-Unis et l’Union européenne à propos du traité transatlantique, Martin Schulz a réclamé plus de transparence dans ces négociations, ainsi que la publication du mandat des négociations.

Il a par la suite évoqué sa vision du rôle de la Commission européenne et de l’Union: «trouver l’équilibre entre les tâches européennes et les responsabilités locales, régionales, nationales».

Martin Schulz a défendu sa vision d’une Union européenne plus transparente, plus démocratique :

Les citoyens doivent savoir en Europe qui décide quoi, et qui est responsable de quoi. La Commission doit être responsable devant le Parlement européen, intégralement.

Face à la montée des populismes et des nationalismes partout en Europe, il a fustigé leur capacité à désigner des boucs émissaires, sans faire aucune proposition.

Enfin, Martin Schulz a conclu son discours en rappelant les faits qui ont permis la construction européenne, après la Seconde guerre mondiale.

Alors pour le candidat à la présidence de la Commission européenne, si l’Union européenne n’est pas parfaite, elle est indispensable afin d’éviter le retour des démons de la Seconde guerre mondiale :

L’Europe n’est pas suffisamment démocratique, elle n’est pas sociale. L’Europe de temps en temps fonctionne mal. Alors faisons une Europe plus efficace, plus sociale, plus transparente, plus attractive. Mais ne faisons pas une faute. Nous avons banni par les institutions européennes les démons du XXè siècle, mais ils n’ont pas disparu.

Et Martin Schulz de conclure :

Il ne faut pas détruire l’Union européenne, au contraire, ce grand cadeau historique, il faut le défendre !

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